FEREC, Anne

La vacance des logements à Brest métropole : quelle évolution récente?

L’analyse des données Insee met en évidence un taux de vacance des logements de 6,5 % dans la métropole brestoise, en baisse sur la période 2010  - 2015. Une analyse complémentaire du fichier des locaux vacants, indique que la vacance de longue durée (supérieure à 2 ans) est stable. Ces indicateurs illustrent l’attractivité de la métropole et la faible corrélation entre la production de logements et la vacance dans le parc existant. Cette dernière s’explique davantage par les qualités intrinsèques des logements.

Les loyers du parc privé dans la métropole brestoise

En 2016, le loyer médian des logements locatifs privés de la métropole s’élève à  8,1 € du m² de surface habitable. Parmi les métropoles françaises, Brest métropole présente les niveaux de loyers les plus abordables. Les prix de l'immobilier d'occasion étant également accessibles, le marché brestois offre une bonne rentabilité aux investisseurs dans l'ancien.

Plan départemental de l'habitat du Finistère - café de l'habitat 2017

Parce que le PDH est un support de dialogue entre collectivités autour de leurs politiques de l’habitat, le Conseil départemental et la DDTM du Finistère ont souhaité que la restitution du tableau de bord 2017 du PDH s’inscrive dans un cadre renouvelé. Un « café de l’habitat » a été organisé le 17 mars 2017 à Pleyben. Il a permis, outre la présentation du tableau de bord, des échanges de pratiques autour de trois questions : Comment ajuster les objectifs de production à la réalité des besoins et des parcours résidentiels ? Comment les territoires s’appuient-ils sur le parc privé ancien pour couvrir les besoins en logement ? Parc conventionné : comment ajuster l’offre aux besoins ?

Observatoire de l'habitat en Finistère N°9 (octobre 2016)

L’année 2015 a été marquée par une dynamique de progression des indicateurs de marché, une évolution qui s’inscrit dans des contextes régional et national eux-mêmes favorables. Les mises en chantier de logements ont ainsi bondi d’un tiers par rapport à 2014, année historiquement peu productive. Pour autant, les professionnels restent prudents, qualifiant la reprise de « timide » et la conjoncture de « compliquée ». Il est vrai qu’en 2015, l’évolution à la hausse de l’activité a été plus spécifiquement portée par le collectif et donc par les principaux pôles urbains du département.