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Les nouvelles formes de l'aménagement : crise du logement, crise du foncier?

Après une décennie d'embèllie immobilière, 2008 a marqué le pas, sur fond de retournement conjoncturel et de renouvellement des mandats municipaux. De 1198 à 2008, en matière d'aménagement urbain, les évolutions juridiques, économiques et politiques auront été nombruses pour créer les conditions de nouvelles pratiques, caractérisées par le recul de l'aménagement public au profit de la négociation avec les opérateurs privés. mais quelles leçons ont été tirées du précédent retournement conjoncturel?

Les marchés des vides urbains : enjeux et stratégies d'acteurs à Guadalajara, Mexique

Au travers de la métropole de Guadalajara (3,7 millions d'habitants), l'auteur analyse le poids des epsaces vacants dans le développement raisonné des villes mexicaines. Représentant 17% de l'aire métropolitaine de Guadalajara en l'an 2000 - l'équivalent de 8 années d'offre foncière pour la construction - , la sous-utilisation de ces espaces est officiellement dénoncée comme un gaspillage dans les discours politiques, et perçue comme néfaste par les acteurs de la planification.

Reconstruire la ville sur la ville

La reconquête des quartiers dévalorisés et des friches urbaines est devenue le problème central de l'urbanisme. Ces volontés s'expriment aussi parfois dans l'énoncé des politiques publiques. Pourtant, dans le même temps, les règles fiscales, les systèmes de financement et les mécanismes de marché foncier conduisent encore à l'extension périphérique plutôt qu'au recyclage.

Qui doit payer la ville?

Les participations financières des constructeurs et des aménageurs à la réalisation des équipements sont un sujet sensible. Comment réduire ce nid à contentieux et écarter les suspicions qui empoisonnent l'immobilier? L'urbanisation coûtera de plus en plus cher aux collectivités locales. Doivent-elles en faire reposer la charge sur les propriétaires des terrains, les contribuables de la commune ou les futurs occupants des logements? Une autre solution est parfois préconisée : privatiser les services urbains et les facturer à leurs usagers.