Observatoire de l'économie du pays de Brest

Premier semestre 2016 - une nette amélioration

Pour la première fois depuis 2011, la demande d’emploi dans le pays de Brest se contracte. En un an, le taux de chômage a diminué de 0,3 point et le nombre de demandeurs de catégorie A a baissé de 0,1 %. De plus, les liquidations et redressements judiciaires sont à leur plus bas niveau depuis 2009. Dans le même temps, l’investissement immobilier des entreprises et des ménages est en hausse, même si certaines opérations restent à concrétiser. Malgré ces signaux positifs, les chefs d’entreprises du pays de Brest restent prudents quant à leurs perspectives des prochains mois.

L'emploi public en 2014, pilier économique du pays de Brest

Avec 45 600 emplois et plus de 900 établissements, le secteur public occupe une place prépondérante dans l’économie brestoise. Il représente 30 % des emplois du pays de Brest. La défense, principal employeur du bassin toutes activités confondues (privées et publiques) singularise l’économie de la métropole de l’ouest breton par rapport aux autres agglomérations. Par ailleurs, les établissements publics concentrent également de grandes fonctions métropolitaines dans divers domaines comme le CHRU pour la santé, l’université pour l’enseignement et la recherche ou l’aéroport pour le transport.

Deuxième semestre 2015 : un taux de chômage élevé mais quelques signaux encourageants

Au cours du deuxième semestre 2015, le taux de chômage dans la zone d’emploi de Brest a atteint 9,4 %. Même s’il est retombé à 9,2 % en décembre, la situation du marché de l’emploi reste difficile. 20 500 personnes sont inscrites dans la catégorie A de Pôle emploi en fin d’année. Cependant, des signaux laissent entrevoir une amélioration de la conjoncture économique dans les prochains mois : plus de créations d’entreprise, davantage d’investissements immobiliers des particuliers et une hausse de l’emploi intérimaire.

Premier semestre 2015 - une économie encore fragile

Le marché de l’emploi s’est détérioré au premier semestre 2015. Plusieurs indicateurs en témoignent : forte hausse de la demande d’emploi, baisse de la création d’entreprise, de l’emploi intérimaire ou de l’investissement dans l’immobilier d’entreprises. De plus, la hausse de l’emploi salarié privé en 2014 ne s’est pas confirmée. Les secteurs de l’industrie et de l’agriculture sont plus particulièrement en difficulté.
Les chefs d’entreprises sont cependant plus confiants et anticipent une hausse de leur chiffre d’affaires. Enfin la bonne fréquentation touristique a permis à l’hôtellerie et la restauration de recruter.

2ème semestre 2014 - la reprise économique se fait attendre

Fin 2014, le climat des affaires dans le Pays de Brest est complexe. La plupart des chefs d’entreprises ont enregistré une baisse de leur activité au cours du second semestre alors que dans le même temps, l’investissement des entreprises a rebondi. Pourtant stable pendant trois trimestres consécutifs, le taux de chômage repart à la hausse et dépasse la barre des 9 % dans la zone d’emploi de Brest. Enfin, les contraintes budgétaires des ménages semblent moins fortes et le niveau de trésorerie s’est amélioré.

2ème semestre 2013 : l'activité continue de se dégrader

Tout au long de l’année 2013, la situation économique ne s’est guère améliorée : le nombre de défaillances d’entreprises reste à un niveau élevé, les chiffres d’affaires sont en baisse comme la création d’entreprises. Le secteur de la construction souffre toujours de la conjoncture et l’activité de la rénovation et de l’amélioration de l’habitat est désormais touchée.

1er semestre 2013 : pas d’inversion de tendance

Baisse des chiffres d’affaires, défaillances de sociétés, moindre recours à l’intérim, hausse du nombre de demandeurs d’emploi… La situation économique du Pays de Brest ne s’est guère améliorée ce semestre. La taux de chômage atteint désormais 9,5 % et les chômeurs de longue durée sont les principales victimes de la dégradation du marché du travail. Un tel climat n’est pas propice à l’investissement comme en témoignent la chute du nombre des permis de construire et le moindre recours au crédit habitat.