Observatoire de l'habitat en Finistère

Le parc HLM finistérien remplit-il son rôle ?

Le Finistère compte 46 000 logements sociaux, soit 11 % du parc de logements. De par leurs revenus, 230 000 ménages finistériens sont éligibles au logement social (56 % du total des ménages). Or, 190 200 vivent dans le parc privé (46 %). 
Pourquoi près d’un finistérien sur deux pouvant prétendre à un logement social se loge-t-il dans le parc privé ? Quelle est la demande de logement social et comment les attributions y répondent-elles ?

Habitat en Finistère : mobiliser le parc existant pour répondre aux besoins en logement (2018)

Le parc de logements existant dans le Finistère serait, sur le plan quantitatif, en mesure de répondre aux besoins des familles en 2040, d’après une estimation récente de l’ADEUPa. Cette analyse, mise en regard de la production annuelle de logements, interroge les politiques locales de l'habitat.

Habitat en Finistère : 2016-2017, une dynamique de reprise

Après une année 2016 en léger repli, l’année 2017 s’est révélée active du point de vue de la construction neuve. Les annonces récentes du gouvernement en matière de Pinel, de PTZ mais également la baisse prévue des APL dans le logement social, font peser des incertitudes sur ce segment de marché en 2018.
L’occasion, qui constitue le cœur du marché du département a été particulièrement dynamique au cours de l’année écoulée marquée par une relative stabilité des prix et une hausse du volume de transactions.
 

Habitat en Finistère : mobiliser le parc existant pour satisfaire les besoins en logement (2017)

L’occasion constitue durablement le cœur du marché immobilier finistérien. De nombreux paramètres militent en faveur d’une mobilisation encore accrue de ce parc existant. En effet cette mobilisation répond à des enjeux environnementaux et économiques, mais permettra aussi de satisfaire le besoin quantitatif de logements adaptés aux familles avec enfants dont le nombre devrait se stabiliser étant données les évolutions démographiques à l’œuvre sur le territoire. Des  questions majeures se posent désormais :  Quel  type de logements produire à l’avenir ?

Sécuriser l'accession à la propriété des ménages à ressources modestes - des éléments de réponses

L’accès à la propriété conserve un attrait particulier pour les finistériens. En réalisant leur projet, certains ménages peuvent cependant se trouver confrontés à différentes difficultés. Ces situations interrogent sur la façon dont les politiques publiques locales de l’habitat peuvent sécuriser le parcours résidentiel des ménages à revenus modestes et minimiser leurs difficultés. La table ronde qui s’est tenue le 8 novembre 2016 à la Maison du département, associant des représentants du secteur bancaire, de l’Agence Départementale d’Informations sur le Logement (ADIL), de l’Association des Organismes du Finistère et des élus locaux a fait émerger des éléments de réponses.

Accéder à la propriété dans le Finistère - Quelles réponses pour les ménages à revenus modestes?

L’accès à la propriété conserve un attrait particulier pour les finistériens. Les possibilités d’accession sont semble-t-il relativement ouvertes dans le Finistère, compte tenu des prix pratiqués. Cette accession s’inscrit pour autant dans un contexte de crise économique qui fragilise les ménages et plus particulièrement ceux disposant des revenus les plus modestes. Les acteurs locaux évoquent d’ailleurs régulièrement des situations d’accession problématiques émanant de ménages à revenus modestes.

Observatoire de l'habitat en Finistère N°9 (octobre 2016)

L’année 2015 a été marquée par une dynamique de progression des indicateurs de marché, une évolution qui s’inscrit dans des contextes régional et national eux-mêmes favorables. Les mises en chantier de logements ont ainsi bondi d’un tiers par rapport à 2014, année historiquement peu productive. Pour autant, les professionnels restent prudents, qualifiant la reprise de « timide » et la conjoncture de « compliquée ». Il est vrai qu’en 2015, l’évolution à la hausse de l’activité a été plus spécifiquement portée par le collectif et donc par les principaux pôles urbains du département.

Des solutions innovantes pour «bien vieillir dans son habitat»

Confrontés dans leurs pratiques au vieillissement de la population et de plus en plus sollicités par les collectivités attentives au bien-être de leurs résidents âgés, les acteurs de l’habitat et de l’hébergement se mobilisent pour développer une offre d’habitat adapté. Les attentes des personnes vieillissantes sont multiples et dépassent généralement la seule adaptation technique du logement. Désir de se maintenir dans un logement autonome, de rompre l’isolement, d’être partie prenante de la vie de « la cité » : autant de problématiques aujourd’hui prises en compte dans la conception des opérations d’habitat. La table ronde qui s’est tenue le 29 septembre 2015 lors de la restitution des travaux de l’observatoire a permis d’en prendre la mesure au travers de quelques réalisations locales.

L'habitat des personnes âgées (Focale 2015)

Le nombre et la part des personnes âgées dans la population vont progresser de manière significative. A l’horizon 2040, 178 000 finistériens auront plus de 75 ans contre 97 000 aujourd’hui. Cette augmentation va impacter de nombreux secteurs d’activités dont l’habitat, générant notamment des besoins accrus en logements adaptés au vieillissement et à la perte d’autonomie. Il est donc nécessaire de renforcer la production de logements dédiés [...]

Le marché de l'habitat - bilan 2014, perspectives 2015

L’année 2014 a été marquée par un nouveau ralentissement du marché immobilier finistérien qui s’inscrit dans une situation nationale elle-même défavorable. L’année 2015 offre de meilleures perspectives. L’activité de promotion immobilière, qui connaît depuis 2012 une situation délicate, profite dès le 4ème trimestre 2014 d’un retour des investisseurs, essentiels en particulier dans la phase de pré-commercialisation des programmes immobiliers. Les professionnels observent également un regain d’intérêt pour l’ancien depuis le printemps 2015. Ce frémissement de l’activité, comme le qualifient pour le moment les professionnels, s’il se confirme, pourrait être annonciateur d’une reprise plus générale de l’activité immobilière.